La France rend hommage aux prouesses de l'aéronautique nationale, à l'heure de la disparition de l'avionneur Serge Dassault.
Bréguet Atlantic, Méditerrannée, Ouragan, Mystère, Alpha Jet, Mirage, Etendard, Rafale, Mercure, Hirondelle, Falcon, on ne compte plus les modèles qui sont sortis de l'usine de Dassault Aviation de Saint-Cloud, dès son ouverture, en 1928. Cette entreprise privée, dont le seul client est l'Etat français, se confond avec l'histoire de l'industrie aéronautique tricolore depuis près d'un siècle.
L'aéronautique française, chasse gardée de Dassault Aviation
Pionnier dans la conception d'ailes volantes qui suscitent l'admiration, le fleuron de l'aérospatiale française détient de nombreux brevets technologiques. Avec les avions d'affaires haut de gamme Falcon et la production des chasseurs bombardiers de type Rafale, cet empire manufacturier, qui emploie 11 400 personnes, dans 83 pays, est le seul groupe familial majeur du secteur au monde.
Un groupe multi-secteurs, civil, militaire et spatial
Après avoir livré plus de 10 000 avions, il a acquis une parfaite maitrise dans les domaines civiles et militaires en formant plusieurs générations d'ingénieurs et de techniciens dans ses bureaux d'études. Aujourd'hui, il fait une incursion dans le spatial avec le drone de combat nEUROn qui débute ses vols dans les cieux européens. Pour Dassault Aviation, l’avenir reste encore à écrire…
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