Au sommet de son art, l'artiste anglo-indien Anish Kapoor multiplie les œuvres-chocs, de Londres à Buenos Aires. Et avec lui, le rouge est mis !
Sculpteur le plus influent de sa génération, l'anglais d'origine indienne est familier des œuvres-chocs, et les plus grands musées du monde se disputent son travail. Distierro, l'exposition phare du propriétaire du brevet du Vantablack, une variété de noir qui absorbe 100 % de la lumière, est installée au Memory Park de Buenos Aires, en Argentine, avant de retourner à Londres, le 27 août.
De Londres à Buenos Aires, Anish Kapoor mise sur le rouge
Dans ses pièces monumentales constituées de cônes, pyramides, croissants et crevasses, il utilise une cire et un pigment de couleur, comme une seconde peau. C’est devant les temples hindous que ce natif de Bombay puise son inspiration en évoquant les coutumes ancestrales, avec la ligne rouge sur la raie des cheveux qui marque le passage initiatique de la jeune femme en épouse.
Une valeur sûre de l'art sur les cinq continents
Après avoir reçu le Prix Génésis pour son engagement, celui qui déclencha un scandale au château de Versailles, en le transformant en parc d'attractions, est une valeur sûre de l'art contemporain. Et les commissaires-priseurs des grandes maisons de ventes aux enchères ne s'y sont pas trompés en mettant la barre très haut sur l'estimation commerciale de son art. Alors il est peut-être temps de penser à découvrir Anish Kapoor avant que ses œuvres n'atteignent des sommes astronomiques…
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