Loin d'être une mode déclinante, la vogue des Gentlemen's Club reprend de plus belle à Londres, tout en restant confidentielle.
Issus de la culture britannique, dès le 18e, les Gentlemen’s Club furent longtemps les refuges de la haute société londonienne. Historiquement, l'aristocratie, l'élite intellectuelle, les confréries et les communautés de métiers s'y réunissaient, entre happy few, pour faire des affaires, cultiver leurs réseaux culturels ou politiques dans des hôtels particuliers cossus mais discrets de la City.
Gentlemen's Club, l'histoire confidentielle de Londres
Mais attention, n'y entrait pas qui veut ! Pour devenir membre des ces lieux de réunion interdits au public, il fallait être coopté, remplir des critères d'admission draconiens et s'offrir une cotisation annuelle. Faire du lobbying est à ce prix ! Après trois siècles d'un âge d'or, ces clubs ultra privés reprennent de la vigueur en ciblant une clientèle prête à s'étourdir en se moulant dans la tradition.
Nouveaux rendez-vous de la jeunesse dorée
Aujourd'hui, la jeunesse dorée s'y répartit par affinités et affiliations. Si Boodle's et Brooks's sont réservés aux cercles gouvernementaux, le Queens se dédie aux milieux sportifs, le Savage aux arts et aux sciences, le Livery aux businessmen, le Special Forces au monde de l'espionnage, le Sketch au showbiz et le Travellers à la famille royale. Une seule règle, laissez son téléphone au vestiaire…
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