Sur M6, Flavie Flament anime l'émission L'Atelier, et nous parle de sa passion pour l'artisanat et son grand retour à la télévision.
Comment est né le concept de cette émission ?
Je refusais chaque projet télé jusqu'à ce que Pierre-Guillaume Ledan, le directeur général adjoint des programmes de M6, m'appelle pour parler de partage et de voyages. Après avoir visionné un extrait de l'émission anglaise « Repair Shop », qu'on a adaptée, j'ai dis oui tout de suite. Le tournage de l'Atelier avait lieu à 30 minutes de Paris, en immersion totale pendant 1 mois, dans une grange aménagée des Yvelines. Ça a facilité les choses, et j'ai hâte de tourner une éventuelle saison 2…
Comment découvrez-vous les artisans qui passent dans l’émission ?
C'est la production qui a fait ce travail de recherche. Les images ont ensuite reflété la sincère réalité de notre atelier, comme une rencontre amoureuse, une alchimie. Ebénistes, encadreurs, forgerons, tapissiers, céramistes et horlogers qui réparent et restaurent les objets apportés par leur propriétaire, et qui ont une histoire ou une valeur sentimentale, ça a matché tout de suite avec eux.
Pensez-vous déclencher des vocations ?
Je ne sais pas si les ministères de la culture ou de l'artisanat vont nous appeler, mais si ça peut aider à retrouver des tours de main et des techniques pour les enseigner aux jeunes, pourquoi pas ? A titre personnel, je l'espère.
Chez vous, c’est plutôt classique ou contemporain ?
Plutôt ancien ! Un vrai cabinet de curiosités. C'est un mélange coloré dans lequel je me sens très bien, mais que mes enfants n'aiment pas toujours, car il y a parfois des objets qu'ils trouvent étranges ou qui les les rebutent. Mais, c'est comme ça !
Mon appartement est un vrai cabinet de curiosités
Flavie Flament
Avez-vous eu des objets que vous avez eu envie de garder ?
Oui, on s'attache, on le dit sous le ton de la plaisanterie, mais on y pense parfois. De plus, on ne donne pas de carnet d’adresses dans l’émission, les artisans sont très identifiés, et les réseaux sociaux permettront facilement de les retrouver.
Vous affirmez vouloir suivre une formation de doreur de tableaux, c’est sérieux ?
Tout à fait ! Je suis passionnée par l'art, les métiers humains et j'ai tourné un documentaire dans les coulisses du Musée du Louvre, pendant les jours de fermeture. Là, j'avais l'impression que les œuvres s'endormaient et n'étaient plus en représentation, c'était d'une poésie folle. Il y a 15ans, j'avais même rencontré Nelly Saunier, une plumassière que j'admire pour son travail extraordinaire et son métier que j'adore plus que tout.
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)