Reflets d'un monde naturel préservé, les sculptures blanches de Simone Pheulpin explorent les pliages harmonieux du textile à l'état brut.
Ni marbre, ni bronze, ni pierre cuite, les sculptures épurées de la vosgienne Simone Pheulpin sont façonnées avec du coton de sa région natale, avec un résultat saisissant. L'artiste collectionne les prix et les trophées, du Craft Prize de la Fondation Loewe aux Métiers d'Art de la Ville de Paris, en utilisant cette matière première dans son état brut, sa couleur d'origine, écrue, et sans teinture.
Sculpter le textile brut
C'est sa manière à elle de laisser notre imaginaire voyager parmi ses œuvres. Un choc culturel qui provoque une vague de sensations grâce au travail troublant né de ses mains. De forte densité, celui-ci voit ses formes faire écho aux éléments naturels : coraux des fonds marins, coquillages, troncs d’arbres, nids d’oiseaux et roches fossilisées empruntent ainsi au monde minéral et végétal.
Des plis et des épingles
Une scénographie où se mêlent figuration et abstraction autour de simples bandes de tissus aux pliages minutieux. L'ensemble prend alors un aspect mousseux ou granitique dont l'ossature tient avec des milliers d’épingles invisibles. Des mois de travail pour un résultat étonnant qui ne laisse pas indifférent, et que l'on découvre comme la visite d'un cabinet de curiosités contemporaines.
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