Sur les pas de la comtesse du Barry, à Louveciennes

Henri Yadan 02 déc 2016
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Entre Versailles et Saint-Germain-en-Laye, la commune de Louveciennes porte encore la trace de la dernière favorite du roi Louis XV, à l’emplacement des dépendances du château de Madame du Barry.

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Sur les pas de la comtesse du Barry, à Louveciennes
Avec ses deux pavillons reliés par une terrasse à arcades, l'hôtel particulier se dresse dans un vaste parc. © DR
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Parmi les somptueuses demeures éparpillées dans le département le plus noble d'Île-de-France, cet hôtel particulier, situé à l'emplacement des dépendances du château de Madame du Barry, se dresse fièrement dans un parc paysager, en bord de Seine. Ses deux pavillons, desservis par une terrasse à arcades, jouent sur une parfaite symétrie pour se répartir en deux maisons distinctes.

La « Folie » du Barry à Louveciennes

Cette « Folie » architecturale du 19e siècle, dont il existe une réplique exacte à Newport, aux Etats-Unis, fut construite en 1898 par l’architecte Henri Goury. Il en conçut les plans d'après une commande des héritiers du banquier Salomon Goldschmidt, soucieux de posséder une résidence au vert, proche de la capitale. De quoi cultiver des relations mondaines en toute discrétion !

Louveciennes entrée Solennel mais aussi champêtre, le hall d'entrée de la demeure ne manque pas d'intriguer. © DR
Louveciennes salon Orné de tapisseries aussi anciennes que précieuses, le salon semble refléter l'âge d'or du Grand Siècle. © DR

Une demeure discrète d'esprit royal

Pénétrons enfin dans ce saint des saints de 500 m², posé sur un terrain de 5 300 m² ! La triple réception, le double salon, la bibliothèque et les huit chambres sont dotés de meubles d'époque où l'esprit de la belle comtesse, qui encouragea l'artisanat d'art français, tout en faisant tourner la tête du « Bien Aimé », souffle encore. Un petit musée privé et secret, aux portes de la capitale.

Louveciennes chambre Mélangeant avec bonheur les styles classiques et coloniaux, la chambre s'ouvre sur le jardin. © DR

Si Louveciennes m'était contée…

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