L'avenir des maisons prestigieuses : domotique, panneaux solaires, maisons passives
Les questions environnementales, dont la transition énergétique, sont de plus en plus prises en considération dans l’élaboration des maisons de prestige ou de leur rénovation. Domotique, panneaux solaires, maison passive, voici de nombreuses alternatives durables permettant aux futures maisons prestigieuses de devenir de plus en plus autonomes et d’améliorer leurs performances énergétiques.
La domotique ou la maison intelligente
La domotique permet de contrôler et d’automatiser, en local ou à distance, certains équipements électriques du logement afin d’en améliorer son confort. La gestion des équipements et des services s’effectue en un seul endroit et repose sur l’ensemble des dispositifs électriques intelligents de la maison, les smarts grids. L’intégration du digital, et plus particulièrement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), au sein du logement constitue, de cette manière, un système intelligent.
Maison du futur s’il en est, la maison intelligente permet ainsi d'agir sur la régulation d’énergie au sein de son fonctionnement. Que le logement soit en Bretagne, à Paris ou encore dans les Landes, la domotique permet de gérer à distance les appareils de chauffage connectés. Son réseau de distribution d'électricité intelligent stocke et envoie des informations sur le bâtiment pour ajuster et optimiser la consommation d’énergie. Aussi, au moyen de capteurs, il est possible de gérer le système de chauffage, les éclairages, la ventilation, la climatisation, les équipements électroménagers ou encore les systèmes de surveillance.
Autre avantage et non des moindres, les réseaux de la maison connectée sont plus réactifs du fait des technologies smart grids. Ainsi :
- - L’électricité qui n’est pas consommée est réinjectée dans le réseau, ce qui améliore la consommation énergétique du logement.
- - Les énergies renouvelables sont plus facilement favorisées, car intégrées en intermittence dans le réseau de distribution.
L’autoconsommation grâce aux panneaux solaires
Objets phares de la transition écologique permettant à l’habitat de devenir de plus en plus autonome : les panneaux solaires photovoltaïques. Ceux-ci représentent une très belle source d’énergie, l’électricité, une énergie solaire. De plus, une maison équipée de panneaux permet l’autoconsommation, le fait de consommer l’électricité solaire produite grâce à l’installation solaire du logement. Plusieurs formes d’autoconsommation solaire sont possibles :
- - L’autoconsommation totale : consommer la totalité de l’énergie solaire produite par les panneaux photovoltaïques pour pourvoir au système électrique du logement. Il est d’ailleurs plus économiquement intéressant de consommer sa propre électricité, d’autant que le Tarif Réglementé de Vente (TRV) de l’électricité augmente chaque année.
- - L’autoconsommation avec vente de surplus : consommer une partie de la production et revendre l’électricité non consommée au réseau (grâce au dispositif EDF Obligation d’Achat Solaire).
Cependant, pour une installation de panneaux solaires fonctionnelle, il faut pouvoir déterminer le nombre de panneaux solaires nécessaire à installer, votre consommation annuelle en kilowatt-heure ainsi que la position de la maison. La région dans laquelle se situe le logement est également à prendre en compte. Forcément, une belle maison située en Provence ou en Corse aura une meilleure rentabilité qu’une demeure située dans le Nord de la France. Les conditions optimales pour l’installation solaire sont les suivantes :
- - Une orientation sud permettant aux panneaux photovoltaïques de mieux capter le rayonnement solaire.
- - Une inclinaison du toit entre 30° et 35°.
- - Aucune source d’ombrage qui pourrait empêcher le bon fonctionnement du système photovoltaïque.
- - Une taille adaptée de la toiture : pour que l’installation solaire ait l’espace suffisant pour être rentable.
La maison passive, des besoins minimaux en énergie
Autre système prometteur : la maison passive. Il s’agit d’un logement dont les besoins en énergie sont minimes et qui produit sa propre énergie. Afin qu’il consomme le moins d’énergie possible, l’habitat passif s’appuie tout d’abord sur une isolation performante avec des fenêtres de qualité, des murs extérieurs ainsi que le plafond et le toit bien isolés ou encore un toit végétalisé.
Mais ce n’est pas tout, l’air doit également bien circuler. Le logement doit alors intégrer une VMC double flux qui aspire l’air vicié et le remplace par un air chauffé ou refroidi. De plus, côté système de chauffage, il intègre des technologies et des énergies renouvelables telles que la géothermie, le solaire, les biocarburants, la biomasse ou encore le puits canadien. Étant donné que les ponts thermiques ont été supprimés, la maison durable a besoin de moins d’énergie et peut donc, très aisément, alimenter ses systèmes de chauffage - et même d’éclairage - avec des énergies vertes. À long terme, cela représente des économies d’énergie substantielles.
Enfin, ce type d’habitat a recours à des matériaux biosourcés (bois, chanvre, liège, etc.), locaux et des techniques plus anciennes, ce qui en fait à la fois une maison très élégante, mais aussi très respectueuse de l’environnement.
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