Elevé dans l'atelier de son père, le tourneur sur bois Jérôme Blanc poursuit un dialogue intense avec les matières en les mettant au centre de son art.
À l'heure où l'écologie s'impose dans tous les secteurs de la société, de l'alimentation bio aux industries soucieuses de l'environnement dans leur attitude, comme dans leurs productions, le bois se retrouve au centre de l'intérêt des artistes. Il ne peut en être autrement avec Jérôme Blanc, né dans une famille d’artisans, avant d'effectuer une formation d’ébéniste, puis de menuisier à l’École des Arts et Métiers de Genève.
Donner vie à la naturalité
Il y fait la découverte de cette matière, en version brut, directement dans la forêt, pour la faire sécher, la voir se tordre et adopter une nouvelle forme sous l’effet de ses outils. Évidée jusqu’à ce qu'elle n’ait plus qu’une très fine épaisseur et une étonnante légèreté, chaque pièce prend des lignes pures aux contours épurés, sculptée ligne par ligne en se parant de motifs géométriques, de textures contrastées et de nuances.
Des musées aux showrooms des collectionneurs
Sous ses mains, le bois devient tendre, dur, cassant ou souple en prenant l’apparence d’un tissu, d’une pierre comme d’une céramique. L'artiste l'allie parfois au métal et au verre à l'aide de maîtres bronziers. Des séries limitées qui ont eu les honneurs d'expositions et de trophées internationaux, de Venise à Philadelphie. Ne laissez pas ces objets singuliers être les seules propriétés des musées, apprenez aussi à les collectionner…
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