De Reynolds à Turner, l’âge d’or de la peinture anglaise traverse la Manche
La peinture anglaise s'invite sur la Rive Gauche parisienne, au musée du Luxembourg, pour nous faire redécouvrir son âge d'or, de Reynolds à Turner.
La rentrée des expos est chargée de bonnes nouvelles, à commencer par le cadeau offert par la Tate Gallery, à Londres, au musée du Luxembourg. Jusqu'au 16 février 2020, « L’Âge d’Or de la Peinture Anglaise » reviendra sur cette époque, en mettant l'accent sur l’ascension triomphante de Joshua Reynolds, de Thomas Gainsborough ainsi que la fondation de la Royal Academy of Arts.
La peinture anglaise à son apogée
Celle-ci s’ouvre par la confrontation des deux peintres, reconnus comme des maîtres du portrait qui ont rivalisé pour élever le genre à des niveaux d’innovation visuelle et intellectuelle inédits. Ils ont su faire honneur aux grands maîtres à travers des portraits en pied et des études intimistes, à la ressemblance frappante, de notables, de personnalités ou de membres de la famille royale.
La figure narrative et l'imaginaire au sommet de l'art
A eux deux, ils ont hissé une nouvelle génération vers de nouveaux sommets. Leur influence est explorée à travers une sélection de portraits majeurs réalisés par leurs disciples comme John Hopper, William Beechey et Thomas Lawrence. Ces derniers ont fait évoluer la figuration narrative vers le sublime, et ouvert la voie à une conception de l’art comme un support de l’imaginaire.
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