Ce que vous devez savoir avant d'acheter un château aux enchères

Xavier Beaunieux
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Il est tout-à-fait possible de faire l’acquisition d’un château dans le cadre d’une vente aux enchères immobilières que celles-ci soient notariales, domaniales ou encore judiciaires. Pour autant, une vente aux enchères d’un bien immobilier n’est pas une vente classique. On vous explique en quoi ce type de vente diffère d’une vente traditionnelle. Et quels sont les points à scruter en priorité.

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Un château
Acheter un château aux enchères : mode d'emploi. © Getty
Sommaire

Acheter un château aux enchères : quels avantages ?

Devenir propriétaire d’un château via une vente aux enchères (notariales, domaniales ou judiciaires) présente plusieurs avantages. Tout d'abord, le prix de vente final peut être inférieur à celui que vous auriez dû verser dans le cadre d’une vente traditionnelle. Les enchères immobilières constituent donc une opportunité d'investissement. De plus, la diversité des propriétés mises aux enchères offre un éventail de choix pouvant aller du château à la maison de maître en passant par les biens atypiques (ancien entrepôt, phare…). 

Acquérir un château aux enchères : quels inconvénients ?

Faire l’acquisition d’un château aux enchères comporte toutefois son lot d’inconvénients. La compétition peut être rude entre acheteurs, et le prix de vente monter rapidement. D’autre part, dans la cadre d’une vente en enchères immobilières, vous ne serez pas immédiatement propriétaire du bien que vous aurez acheté. 

Toute vente aux enchères comporte des frais d’adjudication. Ils oscillent entre 10 et 12 % du prix de vente dans le cas d’une vente judiciaire, entre 9 et 11 % pour une vente notariale et entre 7 et 8 % s’il s’agit d’une vente domaniale.  

Acheter un château aux enchères : quels risques ?

Certains risques sont inhérents à l’achat d'un château via une vente aux enchères. Tout d’abord, acheter un bien immobilier aux enchères vous prive de la possibilité d’invoquer des conditions suspensives. En clair, vous devez régler le prix de vente juste après la vente, voire dans un délai pouvant aller jusqu’à 45 jours.

De plus, vous ne pouvez invoquer aucun droit de rétractation. Sans compter que quand bien même vous auriez emporté la vente, d’autres acheteurs peuvent surenchérir - à hauteur de 10 % - sur le prix de départ et cela dans un délai de 10 jours. Vous ne pouvez pas non plus agir en justice en cas de découverte d’un vice caché. Il vous est donc interdit de vous retourner votre le vendeur si vous constatez un défaut dans le château

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