Basé à Bordeaux, le designer William Guillon n’aime rien de plus que de jouer avec le feu et la lumière, en imaginant ses luminaires et ses bougeoirs.
On le dit inspiré par son obsession de la beauté conventionnelle, autant dire néo-classique. Le travail de ce jeune Bordelais, dont les accessoires s’exportent de New York à Singapour, se traduit par des œuvres sans concession, radicales et organiques, avec un côté obscur qu’il cultive avantageusement. Son esthétique est enracinée dans une exploration innovante de l'artisanat traditionnel. Celle qu’il combine avec un sens de l'élégance intemporelle.
Perception de la lumière noire et de la matière
Depuis la création de son atelier, en 2014, chacune de ses œuvres est fabriquée à la main, en France. La plupart d'entre elles sont numérotées, en éditions limitées. C’est dire qu’elles sont aussitôt collector ! Il s’est révélé au cours de l’exposition collective «Chiaroscuro» où parmi d’autres artistes, il a présenté une scénographie dans laquelle s’élancèrent les bougeoirs en bronze et bois brulé de sa gamme «Ashes to Ashes ».
Cultiver l’art du précieux et du rare
Son univers particulier est volontairement obscur et emprunté à l’imagerie romantique du 18e siècle. Les formes coulées des collections LV-426, Khaos et Sweet Thing évoquent des branches tortueuses et même des créatures extraterrestres. Elles éveillent la curiosité, tout en diffusant une lumière douce et chaleureuse dans les pièces. Elles font prendre aux spectateurs le temps de la contemplation…
Pouvez-vous nous préciser pourquoi ? (facultatif)