Atelier Cattelan, la cordonnerie de luxe du nord-est parisien
Dans une petite rue du quartier bohème de Belleville, l'Atelier Cattelan s'est imposé comme la cordonnerie de luxe du nord-est parisien.
Alors qu'un certain artisanat se perd et avec lui un précieux savoir-faire, il y a encore des métiers qui semblent indispensables comme celui de cordonnier, surtout lorsqu'il propose des prestations haut de gamme à ses clients. Une voie déjà tracée depuis longtemps par Marcel et Jean-Pierre Cattelan et avant eux par leur famille d'origine vénitienne, qui fondèrent la marque Atelier Cattelan en 1956. Une idée qui rend bien des services, au-delà du voisinage immédiat.
Un esprit glamour jusqu'au bout des pieds
C'est que la maison est bien connue dans l'univers de la haute couture, friand du travail soigné et de l'esprit créatif de ce duo. Le travail ne manque pas pour les deux frères qui font de petits miracles quotidiens. Des noms prestigieux dans leur carnet de commandes ? Balenciaga, Dior, Givenchy sont de la partie, mais le théâtre et le cinéma font aussi appel à eux pour sublimer leurs modèles de chaussures lors des défilés, présentations et tournages.
Une clientèle premium internationale
Venus du Japon, des États-Unis, d'Espagne, d'Allemagne et d'Asie, leurs visiteurs se répartissent à égalité entre les femmes et les hommes. Prêts à tout pour porter la paire de chaussures de leur rêve, ils sont à la recherche d'une belle façon et d'une patine irréprochable. Le travail ne manque pas. Dans ce quartier historique des bottiers parisiens, leurs souliers sont personnalisés pour devenir uniques.
Des pièces de collections au luxe inouï
L'Atelier Cattelan fait aussi une petite place dans ses rayons à la maroquinerie, aux ceintures, parapluies, sacs à main, sacoches pour les ordinateurs, chaussons d'intérieur et accessoires d'entretien. Ici, les stagiaires envoyés par les écoles de cordonnerie apprennent leur métier devant des machines de plus de 50 ans d'âge. De belles mécaniques qui rénovent le daim, gravent les peaux d'exception, les brossent à la cire d'abeille et leur assurent un glaçage parfait. Tout est fait pour que le pied soit bien maintenu, dans un écrin élevé au rang d'œuvre d'art.
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