Pour fêter les 35 ans de son art de customiser les espaces publics, Catherine Feff sort un livre qui retrace sa carrière, vécue comme une saga artistique.
Sa patte a marqué les esprits, après que son pinceau ait peint les bâches qui ont recouvert de si célèbres édifices. Le trompe-l’oeil du Château de Berlin, en 1993, la toile tendue sur l’Arc de Triomphe en 1989, pour le bi-centenaire de la Révolution française, les plafonds de l’hôtel Ritz, de la brasserie Lipp, du restaurant Paul Bocuse, les obsèques de Johnny Hallyday, en 2017 ou encore Disneyland Paris et le Parc Astérix, c'est elle.
Une muraliste aux mille et une facettes
Le tout est réalisé à la main et reconnaissable à l’instant T. L’agilité du trait qui glisse sur le support, petit ou gigantesque, jusqu’aux années 2000 où tout était strictement « fait main » avec des tubes de couleurs, minutie et précision pour former des panoramiques inoubliables. Longtemps après son inscription dans le Guiness des Records, les supports de communication de Catherine Feff sont désormais imprimés, puis assemblés en atelier.
La vie d'artiste en format XXL
C'est son épopée qu'elle nous conte dans cet ouvrage (24,90 €, Édition Spéciale) où elle laisse une empreinte glorieuse. Sur 300 pages, les 35 ans de carrière de celle qui signe ses œuvres magistrales et éphémères, en grimpant sur des échafaudages, sont partagés sobrement avec les lecteurs. Histoire de revivre les épisodes qui ont fait la vie d'une artiste qui n'a pas dit son dernier mot…
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