Entre secrets bien gardés et fantasmes plus ou moins délirants, le mystérieux secteur de l’immobilier de l’ultra luxe en fait rêver plus d’un ! Grâce aux confidences de certains agents, on connaît enfin quelques-unes des demandes les plus insolites des clients les plus fortunés. Attention, tout est vrai !
Un marché très secret
Dépassant souvent la dizaine de millions d’euros, les transactions qui s’effectuent sur le marché de l’immobilier de prestige appellent à la confidence la plus totale. Préserver l’anonymat des clients fait partie des habitudes, et même des obligations, des agents qui y officient. Si la profession maintient une certaine discrétion, les langues se délient peu à peu. La faute au regain d’intérêt pour le marché parisien, suscité par les Jeux Olympiques 2024, mais aussi à l’évolution des pratiques, liée aux réseaux sociaux, ou encore au succès de la série française L’Agence. Le grand public veut connaître tous les secrets de ce milieu ultra fermé !
Propriété trophée
Le journal Les Echos a ainsi dévoilé certaines des demandes les plus singulières des ultra riches. On apprend par exemple que de nombreux clients, français comme internationaux, cherchent avant tout une « trophy property ». Il s’agit tout simplement de ce qu’il y a de plus cher sur le marché. Ces clients sont habitués aux biens de standing, si possible neufs ou tout juste rénovés, correspondant aux normes internationales en matière de prestations. On parle aussi de biens « turnkey ready », autrement dit « clés en main ». L’idée est d’investir dans une propriété meublée, aménagée, décorée – idéalement par un architecte reconnu – histoire de n’avoir que ses valises (ou plutôt, ses malles Louis Vuitton !) à poser en arrivant.
Une pièce en plus
Une des demandes courantes sur le marché de l’immobilier de prestige ? Une piscine intérieure, une fontaine à champagne… ? Non, la présence d’une « panic room » ! Il s’agit d’une pièce secrète où se réfugier en cas d’intrusion malveillante dans la propriété, reliée par une ligne de téléphone incoupable. L’entrée d’une panic room est introuvable si on ne la connaît pas. L’idée est de pouvoir y survivre quelques heures, en attendant les secours. Une demande que l'on retrouve autant chez les grandes fortunes du Moyen-Orient que chez les clients français, « très soucieux de la protection vis-à-vis de l’extérieur », explique Charles-Marie Jottras, président de Daniel Féau & Belles demeures de France.
Objectif zen
Particulièrement superstitieux, les clients asiatiques, chinois ou taïwanais, demandent souvent quant à eux « un bien n’ayant jamais été habité », rapporte Alison Ashby, directrice chez Junot Fine Properties Knight Frank. Une requête compliquée à combler pour les agents, au vu de la rareté des biens haut de gamme neufs à Paris. D’ailleurs, ces mêmes clients sollicitent la plupart du temps un maître Feng Shui pour évaluer l’énergie des lieux avant de faire une offre. À ce prix, il est vrai qu'il serait dommage d’emménager dans un appartement hanté !
Tout comme Emily in Paris
Malgré leurs revenus dépassant souvent l’imaginable, les clients ultra riches ont parfois des demandes pour le moins... simples ! C’est le cas d’une cliente américaine, qui a refusé cet été l’intervention du « property manager » sollicité par l'agence de luxe parisienne chargée de préparer la maison avant son arrivée : elle rêvait tout simplement « de faire ses courses à proximité de la maison, comme une Parisienne qui se balade avec son tote bag, en rentrant du travail ».
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