De Paris à Cannes, en passant par Marseille ou Bordeaux, le site SeLoger a publié son classement des artères les plus onéreuses dans les 50 plus grandes villes françaises. Alors que le marché immobilier montre des signes de reprise dans certaines métropoles ce printemps, coup d’œil sur ces rues où les prix flambent… Et sur les fortes disparités qui marquent le territoire.

Le cœur de Paris, en tête du classement
Sans surprise, les cinq rues les plus chères de France sont concentrées dans le centre historique de Paris : la rue de Furstemberg, dans le quartier de Saint-Germain des Prés, arrive en première place du classement avec un prix moyen à 23 087 €/m².
S’en suivent le quai des Orfèvres pour 23 054 €/m², puis la célèbre avenue Montaigne dans le 8e arrondissement, avec un prix moyen à 22 548 €/m².
Pour clôturer le top 5, la rue de la Palatine et celle de l’Amiral de Coligny affichent respectivement 21 896 €/m² et 21 355 €/m². La capitale reste sans conteste la ville la plus chère de France, avec un prix moyen au mètre carré de 9 468 €, affichant une hausse de 1,2 % sur le début de l’année 2025.
Du côté de la Côte d’Azur
C’est sur la Côte d’Azur qu’il faut se rendre pour trouver les rues les plus chères de France après Paris. Direction Antibes avec la rue la plus chère de province : l’avenue Aimé Bourreau, à deux pas de la Presqu’île, avec 12 701 €/m².
À Cannes, destination prisée des célébrités et des amateurs de luxe, c’est la rue Gray Street qui arrive en tête des rues les plus chères de la ville, avec 11 546 €/m², juste avant le boulevard de la Croisette (11086 €/m²), le boulevard Eugène Gazagnaire (10 473 €/m²) puis la rue James Grant-Milne (10 370 €/m²). Le marché cannois continue d’afficher une hausse des prix chaque année, pour une moyenne de 5 920 €/m² aujourd’hui.
Enfin, à Nice, ce sont les avenues Jean Lorrain, Germaine et Montfleury qui sont les plus coûteuses, pour respectivement 11 892€/m², 11 107€/m2 et 11 013 €/m². Des prix comparables à ceux de la capitale, deux fois plus élevés que la moyenne des maisons et appartements niçois, à 5 102 €/m².
Les rues les plus chères à Aix-en-Provence, Bordeaux, Lyon…
À Aix-en-Provence, c’est la bien nommée traverse du Lavoir de Grand-Mère qui affiche le prix le plus élevé de la ville, avec 7 955 €/m².
À Bordeaux, la rue Voltaire arrive en tête des rues les plus coûteuses avec 6 597 €/m². La rue Sénac de Meilhan et ses 6 473 €/m² plafonne les prix de La Rochelle.
Enfin, les rues Gasparin (6 166 €/m²) à Lyon et Saint-Anne (6 080 /m²) à Toulouse complètent le classement des rues les plus chères de France.
Un marché national tout en contrastes
Bien loin derrière Paris ou les villes les plus en vogue de la Côte d’Azur, certaines grandes villes françaises continuent d’afficher des prix accessibles, même dans leurs rues les plus chères. C’est le cas de Brest par exemple, où la rue Colbert domine le marché avec 3 230€/m². À Reims, la place du Forum culmine à 3811 €/m² et à Saint-Étienne, c’est l'allée du Practice qui affiche les prix les plus chers de la ville, avec un prix moyen à 2 378 €/m².
Ces chiffres témoignent de la diversité du marché de l’immobilier en France, parfois même au sein d’une même ville. C’est le cas à Marseille, où la rue la plus chère de la ville, la rue du Castellet, en contrebas de Notre Dame de la Garde, affiche un prix au mètre carré à 8 475 €… pour une moyenne à 3 524€/m² dans le reste de la cité phocéenne.
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