Pourquoi (et comment) investir à Miami, l'épicentre de l'immobilier de luxe en Floride ?
Avec son cadre de rêve, son ambiance dynamique, ses paysages à couper le souffle et son climat subtropical, agréable toute l’année, Miami s’est imposée ces dernières années comme le nouvel eldorado de l’investissement patrimonial pour nombre d’acheteurs américains et européens, en quête d’opportunités et d’une qualité de vie exceptionnelle. En plein essor, elle regorge d’atouts solides, dont des prix immobiliers bien plus accessibles qu’à Paris ou New York. Les clés pour un investissement réussi.

Miami, le (nouveau) rêve américain
Plébiscitée par les grandes fortunes mondiales, Miami ne cesse de prendre du galon. Dans le top 10 des villes mondiales les plus attractives en matière d’immobilier de luxe et d’ultra-luxe, selon le baromètre Barnes City Index 2025, elle s’impose sur la 3e marche du podium, juste derrière Dubaï et Madrid. Elle confirme ainsi son statut de destination phare aux États-Unis.
Jeune, dynamique, multiculturelle, effervescente et en plein essor, la capitale mondiale de la finance et de la « tech » ne manque pas d’atouts et continue d’attirer une clientèle d’ultra-riches du monde entier. Parmi eux se trouve une large part d’investisseurs « nouvelle génération », comme de jeunes héritiers, des entrepreneurs nomades et autres « UHNWI » (Ultra high net worth individuals), qui se détournent des valeurs sûres traditionnelles, comme New York, Paris ou Londres, pour s'installer à Miami à l’année ou diversifier leur patrimoine à des prix (encore) très attractifs !
Des biens de prestige accessibles, malgré la flambée des prix
Avec la généralisation du télétravail, à la suite de la crise sanitaire, et l’afflux continu de nouveaux acquéreurs en quête de biens de luxe spacieux et tout confort, les prix n’ont cessé d’évoluer à la hausse. Rien qu’entre 2020 et 2024, ils ont bondi de 30 %, et même de 50 % pour les biens les plus prisés.
Reste qu’après cette emballée spectaculaire, la tendance actuelle est davantage à la stabilisation. En 2025, le prix de la pierre pour les biens haut de gamme y oscille en moyenne entre 4 500 et 40 000 euros/m2, selon le réseau Barnes : les transactions font en effet le grand écart entre un ticket d’entrée à quelque 250 000 € pour un pied-à-terre avec une chambre et plusieurs dizaines de millions d’euros pour une propriété d’exception pouvant dépasser les 1 000 m2.
Située à la pointe Sud-Est de la Floride, Miami regorge de quartiers huppés, comme Miami Beach, Coconut Grove, Bal Harbour, Aventura ou Sunny Isles Beach...
Une grande diversité de biens au confort ultra-moderne
Du studio Art déco à l’appartement haut de gamme, avec vue sur la baie, ou au penthouse de 500 m2 avec terrasse, dans un « condo » au top du luxe avec piscine, en passant par la maison sur pilotis ou la villa aux dimensions hors-norme, avec accès privatif à la plage, les biens d’exception sont légion à Miami !
Si la rareté est le critère phare du luxe en France, Miami propose un très large éventail de biens allant du premium à l’ultra-luxe, avec une offre dans le neuf qui ne cesse de s’étoffer pour répondre aux nouvelles attentes de la clientèle internationale. De fait, la création de complexes répond à des standards élevés en matière de confort de vie ultime : conciergerie, salles et terrains de sport, espaces multifonctionnels, services dignes de l’hôtellerie de luxe, etc.
Frais d’achat et fiscalité : le tour de force de Miami
Sans être un paradis fiscal, la Floride bénéficie de nombreux avantages pour les investisseurs français, grâce à une fiscalité attractive et à un cadre réglementaire plus souple :
- Pas d’impôt sur le revenu ni sur la fortune pour les personnes physiques, ce qui augmente considérablement le rendement net des investissements locatifs.
- Une « property tax » (taxe foncière) très faible – de l’ordre de 2 % de la valeur vénale du bien – et déductible d’impôt.
- Des frais de « closing » ou d’acquisition d’environ 1,5 % à 2 % du prix d’achat, sachant que toutes les formalités administratives et juridiques liées à l’enregistrement d’une vente – dont la signature définitive – sont gérées aux États-Unis par une « title company », versus le notaire en France.
- Un taux de rentabilité brut moyen de 6 à 10 % pour de la location classique ou saisonnière, avec une demande locative très élevée.
En cas d’investissement locatif, il est conseillé de créer une LLC (société à responsabilité limitée), ce qui permet au passage de déduire de nombreux frais liés à l’achat et à la gestion d’un bien immobilier : charges de copropriété, travaux, property tax...
Les grandes étapes pour investir à Miami
Qu’il s’agisse d’une résidence principale, d'un pied-à-terre ponctuel ou d’un investissement locatif, les démarches pour acquérir un bien à Miami restent, pour l’essentiel, proches de celles pratiquées en France, en marge des étapes de recherche d’un bien et de sélection des agences immobilières :
- À l’acceptation de l’offre, l’acquéreur doit verser 10 % du prix du bien en guise d’acompte (« deposit ») sur le compte séquestre de l’avocat immobilier ou « title company » en charge des démarches légales liées à la transaction.
- La « période de rétractation » ou de réflexion qui s’ensuit est d’environ 10 à 15 jours, pendant lesquels une « inspection » peut être menée ou confiée à une société indépendante pour faire le bilan de l’état du bien, des éventuels travaux à prévoir et de leur montant.
- Le délai pour la signature définitive (« closing ») dépend du mode de paiement et peut aller de 30 jours, si l’achat est effectué au comptant, à 45 ou 60 jours, dans le cas d’un financement.
- Avant la signature définitive, l’acquéreur reçoit un document avec le décompte final des frais annexes à l’achat du bien (notaire, agence, transfert de propriété, assurances, etc.).
- La finalisation définitive ou « closing statement » sanctionne la fin de la vente... et le début d’une nouvelle vie à Miami !
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