Après 3 ans de restauration, la Chapelle Royale du château de Versailles retrouve son lustre et ses dorures grâce à une fédération de mécènes.
Après la Galerie des Glaces, la Chapelle Royale fut le dernier chantier d'envergure de Louis XIV. La noblesse de son architecture et la qualité exceptionnelle de sa décoration font du testament spirituel du monarque l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’art sacré. Ce projet mené par Jules Hardouin-Mansart est sauvé des périls du temps, avec le soutien financier de la fondation Philanthropia, Saint-Gobain, JC Decaux et Dior.
L'appel aux métiers d'excellence
La restauration de la toiture, de son décor sculpté, des ardoises, des façades en pierre de taille et de la charpente de l'édifice étaient urgentes. Pour ce monument historique incomparable, elle s'est faite dans le respect des techniques traditionnelles par des artisans aux savoir-faire ancestraux : charpentiers, couvreurs, verriers, serruriers, vitriers, tailleurs de pierre, doreurs, sculpteurs et métalliers firent cause commune.
L'art au service du sacré
Le nettoyage des frises décoratives, des 532 m² de vitraux, des statues qui couronnent la balustrade et des armatures recouvertes de feuille d'or des groupes de chérubins, métamorphosent la forme élancée du bâtiment. Celui-ci culmine à 40 mètres de hauteur pour être visible par tous, depuis la Place d'Armes du domaine royal. Il témoigne de l'ambition de faire traverser le 21e siècle au plus grand palais d'Europe, en majesté.
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