Que voir aux Rencontres de la photographie à Arles ?
Rendez-vous incontournable des amateurs de photographie, les Rencontres d’Arles attirent un public international, venu découvrir les nouveaux talents montants mais aussi admirer les œuvres de grands artistes, le plus souvent exposés dans des lieux d’exception. Cette année, le festival fondé par Lucien Clergue se tiendra du 3 juillet au 24 septembre. Quelles sont les expositions à ne pas manquer ?
Saul Leiter, Assemblages
À la fois peintre et photographe depuis son adolescence, Saul Leiter a choisi de se concentrer sur la photographie à son arrivée à New York, en 1946, pour gagner sa vie. Early Color (Premières couleurs), son premier livre de photographies publié en 2006, le révèlera comme maître de la photographie couleur. Pour les Rencontres d’Arles, la commissaire Anne Morin a sélectionné une série de photographies, dessins et peintures pour la plupart inédits. Le rendez-vous idéal pour découvrir ou redécouvrir l’un des artistes les plus fascinants du XXe siècle.
Saul Leiter, Assemblages - Palais de l’archevêché, 10h00 - 19h30
Agnès Varda, La Pointe courte, des photographies au film
Avant d’entamer la carrière de réalisatrice qu’on lui connaît, Agnès Varda a d’abord été photographe. Diplômée d’un CAP de photographie, elle réalise dès 1949 portraits, reportages, commandes… et capture des images de ses amis, des voiliers, des quais, des traverses et des pêcheurs de la Pointe courte, quartier populaire de Sète où elle passe tous ses étés. Cette exposition commissionnée par Carole Sandrin rend ainsi compte du cheminement photographique de l’artiste, grâce à une sélection d’images de références qui ont inspirées son premier film, La Pointe Courte (1955).
Agnès Varda, La Pointe courte, des photographies au film - Cloître Saint-Trophime, 09h00 - 19h00
Søsterkrap, photographes contemporaines nordiques
Présentée dans la prestigieuse église Saint-Anne, place de la République, Søsterkrap réunit le travail de plusieurs photographes nordiques en activité depuis les années 1980. Chacune à leur manière, elles étudient avec un regard féministe le rôle de l’Etat-providence dans les pays nordiques et la place de la femme. Divers sujets sont ainsi évoqués, allant de la vie familiale à la répartition genrée des tâches, mais aussi l’exclusion ou la crise écologique. Annika Elisabeth von Hausswolff, Hannah Modigh, Monika Macdonald, Ikram Abdulkadir et Tuija Lindström font partie des artistes réunies sur cette exposition.
Søsterkrap, photographes contemporaines nordiques - Eglise Sainte-Anne, 10h00 - 19h30
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